Les Mythes et Réalités sur la Fiscalité à Dubaï pour les Investisseurs en 2024

Ah, Dubaï… cette ville de gratte-ciels impressionnants, de voitures de luxe, et de soleil quasi permanent. Mais au-delà du glamour, il y a une autre raison pour laquelle de nombreux investisseurs affluent vers ce joyau du Moyen-Orient : la fiscalité. Ou, devrions-nous dire, l’absence de fiscalité… du moins, c’est ce que l’on entend souvent. Avant de réserver votre billet pour cet Eldorado fiscal, voyons de plus près ce qui est vrai et ce qui relève du mythe.


Mythe numero 1 : “Il n’y a pas d’impôt à Dubaï, c’est le paradis fiscal absolu !”
La vérité ? Oui et non. Il est vrai que Dubaï est souvent surnommée un paradis fiscal, mais cela ne signifie pas que tout y est exempt d’impôt. Pour les particuliers, la bonne nouvelle, c’est qu’il n’y a pas d’impôt sur le revenu. Vos gains, que ce soit en tant que salarié ou entrepreneur, ne sont donc pas soumis à l’impôt, et c’est sans doute l’un des principaux attraits de la ville pour les expatriés et investisseurs.


Cependant, avant de vous réjouir trop vite, sachez que si Dubaï est généreuse sur les revenus, d’autres taxes existent. Les taxes indirectes, par exemple. Si vous aimez dîner dans des restaurants chics ou séjourner dans des hôtels cinq étoiles, préparez-vous à payer une taxe de 10 % sur la facture. Et puis, n’oublions pas la TVA, introduite en 2018 à un taux de 5 % sur la plupart des biens et services. Elle reste faible comparée à de nombreux pays européens, mais elle est bien là.


Mythe numéro 2 : “À Dubaï, il n’y a pas de taxes pour les entreprises non plus !”
Si seulement… Là encore, la réalité est un peu plus complexe. Pour les startups et entreprises implantées dans certaines zones franches comme le Dubai Silicon Oasis ou la Dubaï Internet City, il est effectivement possible de bénéficier d’un cadre fiscal très avantageux, avec 0 % d’impôt sur les sociétés. Mais ces avantages ne sont pas valables partout. Hors des zones franches, depuis 2023, un impôt sur les sociétés de 9 % a été mis en place pour les entreprises générant un bénéfice supérieur à 375 000 AED (environ 95 000 EUR). Cette mesure vise principalement les grandes entreprises, mais il est important de savoir que les jours d’exonération totale sont en voie de changement.
Cela dit, si vous êtes un investisseur étranger, Dubaï reste extrêmement attractif. Les entreprises opérant dans des secteurs stratégiques, notamment la finance, la technologie, et le commerce, bénéficient souvent de longues périodes d’exonération fiscale. Et puis, il est toujours possible d’établir votre entreprise dans une zone franche pour profiter de cette douce taxe à 0 %.


Mythe numéro 3 : “On peut éviter toutes les taxes simplement en transférant son argent à Dubaï.”
La tentation est grande, mais attention. Dubaï peut être un refuge fiscal, mais ce n’est pas un terrain de jeu pour l’évasion fiscale. Avec la montée de la coopération internationale en matière de transparence financière, les autorités de Dubaï participent activement à la lutte contre le blanchiment d’argent et à l’évasion fiscale. Cela signifie que Dubaï respecte des accords comme l’échange automatique de renseignements (AEOI) pour le partage d’informations fiscales avec d’autres pays. Alors, si vous pensiez transférer discrètement vos gains vers un compte émirati, sachez que vos autorités fiscales nationales peuvent très bien en être informées.


Mythe numéro 4 : “À Dubaï, vous pouvez acheter des biens immobiliers sans taxes supplémentaires.”
Le marché immobilier de Dubaï est en plein essor, et les investisseurs affluent pour y acheter des propriétés luxueuses. Cependant, il ne faut pas oublier les frais d’enregistrement qui s’élèvent à 4 % du prix d’achat. Ce n’est pas une taxe, mais c’est tout de même un coût à prendre en compte si vous envisagez d’investir dans un appartement avec vue sur la Burj Khalifa.
En revanche, il n’y a pas d’impôt foncier annuel, ce qui reste un gros avantage par rapport à de nombreux marchés occidentaux. Une fois que vous avez payé l’enregistrement de votre propriété, vous êtes libre de la posséder sans avoir à vous soucier de taxes annuelles.


Réalité : Dubaï reste un paradis fiscal attractif
Alors, faut-il fuir Dubaï parce qu’il y a quelques taxes ici et là ? Absolument pas. Dubaï reste extrêmement avantageuse pour les investisseurs. L’absence d’impôt sur le revenu et les options d’exonération pour les entreprises dans les zones franches en font toujours une destination de choix. De plus, avec un taux d’imposition des sociétés de 9 % pour les grandes entreprises (qui reste bien inférieur aux normes mondiales), Dubaï conserve son attrait.


En résumé, Dubaï, ce n’est pas l’Eldorado 100 % sans taxes que l’on pourrait imaginer, mais cela reste l’un des environnements fiscaux les plus favorables au monde pour les investisseurs et entrepreneurs. Vous ne serez pas totalement exempt de taxes, mais vous pourrez certainement maximiser vos gains

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